MAROC : MONTEE DES EAUX ET AVANCEE DU DESERT

Au Maroc, ce sont 5% de la population qui déjà sont directement touchés par les effets du changement climatique. La montée de l'océan Atlantique, l'avancée inexorable du désert, détruisent les côtes, les habitations, faisant mêmement disparaitre sous les sables des villages entiers. Les terres agricoles qui hier produisaient des fruits et des légumes, accordant par là même une subsistance et des revenus pour les populations touchées, sont ensablées jour après jour, faisant engager une lutte inégale entre ces hommes et ces femmes, emplis de courage, contre les éléments incontrôlables.
L'eau aussi devient une denrée rare et impropre à la consommation car saturée par le sel. D'après les experts du GIEC, sur le pourtour du Maghreb, ce sont déjà 2 degrés de hausse des températures qui ont été enregistrées. Et cette hausse sera, toujours selon ces experts, en progression constante de 2 degrés supplémentaires d'ici la fin de notre siècle. C'est une catastrophe.
Sont-ce là, donc, les prémisses de bouleversements inouïs qui adviendront à large échelle dans tous les pays du monde ? États-Unis, Australie, Canada, Groenland, Italie, pays d'Amérique Latine, Espagne, Grèce, Océanie, Chine, ( pour ne citer qu'eux )... les mêmes effets, les mêmes conclusions. Les mêmes impasses ?
Le Maroc, avec ses faibles moyens, s'est engagé à faire changer, au mieux, cet état de fait. C'est grâce à ces pays, il faut l'espérer, qu'enfin nous trouverons des stratégies rapides et simples pour nous réapproprier une Nature viable. En tous les cas, le Maroc s'y engage.