L'ART DE LA CALLIGRAPHIE : LE SAVOIR DES SENS
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L'ART DE LA CALLIGRAPHIE : LE SAVOIR DES SENS
L'ART DE LA CALLIGRAPHIE : LE SAVOIR DES SENS
KALLOS " beau " , GRAPHEIN " écrire " ; l 'Art de bien écrire ; c'est à la fois la vertu et la qualité de créer l'aisance du geste pour en créer un signe, un mot, un symbole, s'exécutant avant tout dans une évocation de la chose ou de l'objet voulant être signifié. Le terme d'idéogramme est la définition la plus proche de ce que peut délivrer en émotion cet Art de l'esprit et de la main. Fusion de l'écriture et de la pensée, la calligraphie est l'art de matérialiser les mots et leur sens.
Millénaire, autrefois entre les mains expertes de quelques initiés, secrets, la calligraphie l'a été à tel point qu'on lui a, à travers les époques, conféré un occulte pouvoir ésotérique quasi mystique, tant les symboles paraissaient soupçonneux, suspects, une sorte de code cabalistique indéchiffrable et indéfinissable par les non-initiés.
C'est l'invention des alphabets qui a permis à l'homme de concevoir et d'élaborer cette écriture artistique. Certains lettrés, plutôt doués, ont démontré très vite des aptitudes particulières pour donner formes aux lettres, puis aux mots, puis aux phrases. Les scribes, généralement, et les moines, ont donné les lettres de noblesse à cette technique manuelle. Mais l'imprimerie viendra donner un coup d'arrêt à l'usage de la calligraphie, les copistes étant de moins en moins apodictiques, utiles. Le rendement de la machine rendait possible la production de dizaines de livres en quelques jours, alors que la main, pourtant détentrice de cette compétence, ne pouvait s'y égaler.
Néanmoins, beaucoup de ces amoureux des lettres poursuivirent avec passion cet Art formidable qu'ils enseignèrent.
KARIM NOVAKMillénaire, autrefois entre les mains expertes de quelques initiés, secrets, la calligraphie l'a été à tel point qu'on lui a, à travers les époques, conféré un occulte pouvoir ésotérique quasi mystique, tant les symboles paraissaient soupçonneux, suspects, une sorte de code cabalistique indéchiffrable et indéfinissable par les non-initiés.
C'est l'invention des alphabets qui a permis à l'homme de concevoir et d'élaborer cette écriture artistique. Certains lettrés, plutôt doués, ont démontré très vite des aptitudes particulières pour donner formes aux lettres, puis aux mots, puis aux phrases. Les scribes, généralement, et les moines, ont donné les lettres de noblesse à cette technique manuelle. Mais l'imprimerie viendra donner un coup d'arrêt à l'usage de la calligraphie, les copistes étant de moins en moins apodictiques, utiles. Le rendement de la machine rendait possible la production de dizaines de livres en quelques jours, alors que la main, pourtant détentrice de cette compétence, ne pouvait s'y égaler.
Néanmoins, beaucoup de ces amoureux des lettres poursuivirent avec passion cet Art formidable qu'ils enseignèrent.
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