EN LANGUE DES SIGNES : Journal F3 du 7 avril 2004 / Les vampires de Louis Feuillade

A La Rochelle, une école accueillant des enfants sourds et mal-entendants a été sauvegardée de justesse grâce à la pugnacité des parents et des militants, venus pour s'opposer à cette injustice nouvelle. Désireuse de traiter tous les citoyens avec égalité et soucieuse d'apporter à cette question une réponse humaine, l'Inspection d'Académie a décidé de maintenir cette classe.
Un peu plus loin, le réalisateur Louis Feuillade, à qui nous devons le truculent Fantomas, nous invite à la rencontre d'esprits désincarnés et de vampires sarcastiques. Le film en Noir et Blanc se prétait très bien à ces jeux de grimaces, où le maquillage des yeux et des regards faisaient plonger le spectateur dans l'esprit des acteurs et des créatures sulfurées...
Le poète Levent Beskardes, artiste esthète du silence, conclura cette nouvelle trilogie de « En langue des signes » par l'un de ses poèmes...