GAIA : AMAZONIE ULTIME FRONTIERE
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Probablement la toute dernière zone sauvage de notre planète, la forêt amazonienne a perdu en moins d'un siècle 17% de sa surface. Ce n'est pas qu'un simple comptage d'arbres, mais ce sont des biodiversités végétales et animales que le monde doit désormais décrocher à jamais du tableau de son patrimoine universel. Sous les coups de butoir des tronçonneuses insatiables, ou bien, conjointement, avec ces bulldozers dévastateurs et autres découpeuses avides, la selva, temple-jade ancestral, devra, sous peu, être relégué elle aussi, au rayon des souvenirs.
Tout n'est pas perdu cependant. Prenant enfin la pleine mesure de ce qui se déroule sur son propre territoire, le Brésil a ordonné la création de la SIPAM (Sistema de Proteçao da Amazonia) à qui un budget d'1 milliard d'euros a été consacré afin d'enrayer la tragédie. Les satellites d'observations sont également mis au service maintenant d'une surveillance étroite de la forêt. Tout est filmé, photographié, répertorié, classé, depuis le moindre panache de fumée aux zones dévastées par les paysans et les machines.
Il faut dire que sous cette forêt la couche d'humus, celle qui maintient l'ensemble de la vie, n'est pas plus épaisse que 10 à 20 centimètres. Ce sont les arbres qui maintiennent cette couche arable. Une fois détruits, plus rien ne protège les sols, et, à la moindre première pluie ou souffle de vent, l'humus est arraché de son sol et la terre meurt. C'est un cycle critique immuable. Et puis alors, dépossédés de ce trésor qu'ils ont contribué à anéantir, paysans et industries irresponsables s'en vont attaquer ailleurs.
Il serait injuste de terminer sans parler des véritables possesseurs des lieux, les peuples autochtones Amérindiens : Guarani, Pataxo, Xakriaba, Guajajara, Macuxi, Potigara, ainsi que les ultimes survivants de cette catastrophe humaine et écologique. Aujourd'hui ces hommes et ces femmes luttent pour conserver leurs coutumes mais plus particulièrement leurs terres. La FUNAI tente, tant bien que mal, de les aider dans cette tache.
KARIM NOVAKTout n'est pas perdu cependant. Prenant enfin la pleine mesure de ce qui se déroule sur son propre territoire, le Brésil a ordonné la création de la SIPAM (Sistema de Proteçao da Amazonia) à qui un budget d'1 milliard d'euros a été consacré afin d'enrayer la tragédie. Les satellites d'observations sont également mis au service maintenant d'une surveillance étroite de la forêt. Tout est filmé, photographié, répertorié, classé, depuis le moindre panache de fumée aux zones dévastées par les paysans et les machines.
Il faut dire que sous cette forêt la couche d'humus, celle qui maintient l'ensemble de la vie, n'est pas plus épaisse que 10 à 20 centimètres. Ce sont les arbres qui maintiennent cette couche arable. Une fois détruits, plus rien ne protège les sols, et, à la moindre première pluie ou souffle de vent, l'humus est arraché de son sol et la terre meurt. C'est un cycle critique immuable. Et puis alors, dépossédés de ce trésor qu'ils ont contribué à anéantir, paysans et industries irresponsables s'en vont attaquer ailleurs.
Il serait injuste de terminer sans parler des véritables possesseurs des lieux, les peuples autochtones Amérindiens : Guarani, Pataxo, Xakriaba, Guajajara, Macuxi, Potigara, ainsi que les ultimes survivants de cette catastrophe humaine et écologique. Aujourd'hui ces hommes et ces femmes luttent pour conserver leurs coutumes mais plus particulièrement leurs terres. La FUNAI tente, tant bien que mal, de les aider dans cette tache.
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